Coenagrion caerulescens

Éléments d’écologie

Habitat : cours d’eaux (sources, très petits cours d’eau et petits cours d’eau).
Cycle de développement : les émergences débutent mi-mai jusqu’à la fin-juillet. La période de vol principale des adultes est de mi-mai jusqu’à fin-août. Le pic de la période de ponte se situe en juillet. La durée du stade larvaire est inconnue.
Caractéristiques du macro et du micro-habitat : nous avons peu de données sur la biologie de cette espèce notamment en ce qui concerne le stade larvaire.
Les écocomplexes les plus favorables semblent être multiples et liés à la présence d’un macro-habitat favorable.
Le macro-habitat optimal semble être lié à des formations aquatiques pionnières (ruisselet, source, suintement…), bien exposées, dans des eaux de faible profondeur et associées à des sources ou ruisseaux plus ou moins temporaires ou à des inondations temporaires de la nappe alluviale en marge du lit majeur des rivières.
Le micro-habitat larvaire optimal est peu connu mais la température de l’eau semble être un facteur important.

Protections réglementaires

Europe : non concernée.
France : non concernée.

Menaces

Statut : elle est considérée « quasi menacée » à l’échelle européenne, « préoccupation mineure » à l’échelle méditerranéenne et « en danger » en France. En Région elle est considéré « en danger » en Rhône-Alpes.
Principales menaces : l’arrêt de l’alimentation en eau, la rectification des cours d’eau ou des berges ou tout autre aménagement provoquant la disparition des micro-habitats larvaires et le développement d’une strate arborée ou arbustive au niveau de la station.

Enjeux

Stratégies : la protection des stations, la gestion conservatoire de la dynamique de l’hydrosystème doit être orientée sur la connectivité.
Actions : la priorité doit être mise sur l’acquisition de données comportementales pendant la phase de maturation, l’étude de la structure des déplacements (CMR), l’étude précise du macro-habitat en plaine dans le domaine méditerranéen, l’étude précise du micro-habitat favorable au développement des larves, l’analyse et le suivi de la dynamique de la nappe phréatique ou captive associée à chaque station et le maintien ou la restauration du degré d’ouverture des sites. Les inventaires ciblés doivent être poursuivis. Les données de répartition devront être compilées et intégrées au sein d’un Système d’Information Géographique.
Déclinaisons régionales : Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes.